[WAB] Campagne "Guerres d'Italie"

C'est la reprise au club et j'inaugure une campagne "Guerres d'Italie" ou vous serez tous conviés à participer selon votre envie. Je jouerais les envahisseurs Français et leurs alliés. Nous jouerons à Wab, Pike and shotte et toute autre règles de jeu qu'il nous plaira de jouer.

L'Italie est le grand champs de bataille de la fin du XVe siècle et du XVIe. Les Valois et les Habsbourgs et leurs alliés respectifs, s'affronteront pendant près de 70 ans pour le contrôle de la péninsule.

Nous commençons donc en 1494 avec les revendications Française à propos du trône de Naples. Charles VIII , roi de France, désire chasser les Aragonais et leurs alliés Vénitiens de ce royaume qui auparavant était sous domination Française, plus précisément Angevine.
Le souverain Français rassemble son armée à Lyon pour l'invasion.
Notre bon souverain

Il a chargé le Condotierre Giacomo Trivulzio du duché de Milan, de recruter des troupes au delà des Alpes pour renforcer l'ost du Roi.

Mais le Pape Alexandre VI, de son côté ne reste pas inactif et sollicite à son tour Guidobaldo Ier de Montefeltro Duc d'Urbino pour étouffer dans l'oeuf ce projet. Il craint que ces barbares Français menacent sont autorité.
Le Pape Alexandre VI Borgia

le Duc d'Urbino

Cette bataille est une "Affaire" Italienne. Guillaume joue les Pontificaux et moi l'armée de Mercenaires de Giacomo Trivulzio. Comme mon armée est loin d'être complète, je dispose de 2250 pts contre les 3000 pts de mon adversaire, nous avons décidé de jouer un scénario.
Le but pour Guillaume est de tuer ou de faire dérouter hors la table mon général.  Pour moi, ce dernier doit survivre ! Pour éviter une mort peu glorieuse genre boulet de canon en pleine tronche ou rafale de flèches dans la gueule, mon général dispose d'une sauvegarde invulnérable au tir de 2+.
La partie se joue en 6 tours. Les unités perdues me rapporte 1 pts et 0.5 pts pour Guillaume. La perte de mon général lui rapporte 3pts. Sa survit me rapporte autant. Le premier à atteindre 6 pts l'emporte.

Et les armées se mettent en place. Guillaume joue en premier étant l'attaquant.

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Les troupes de Giacomo Trivulzio portent les couleurs de Bologne, une principauté qui craint l'hégémonie du pape et qui a fournit un contingent d'hallebardiers. Giacommo est avec ses piquiers.

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-Guillaume bien décidé à châtier le traitre, avance son ost toute entière. Sa phase de tir sera par contre bien médiocre. Son canon fera long feu et ses arbalétriers montés n'éliminerons qu'un seul de leur vis à vis.

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-L'aile droite pontificale est bien décidé à tourner la petite armée de mercenaires. Cette dernière, consciente de ce danger mortel, a déployé de nombreux arbalétriers en couverture ainsi que sa cavalerie lourde.

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Quelle belle entrée en matière ! Digne de cette divine soirée

Merci Guillaume !

La suite demain....

A mon tour par contre, mon dispositif reste immobile pour attendre le choc. Je rafale sec et sur mon aile gauche, mes arbalétriers montés font paniquer leurs homologues pontificaux. Au centre, mes arquebusiers éliminent la menace de l'artillerie ennemi, et sur mon flanc droit, mes arbalétriers font paniquer les tirailleurs arquebusiers de Guillaume.
Un sacré bon tour !



Giacomo Trivulzio au centre avec ses piquiers.

Mais les Pontificaux mené par le Duc d'Urbino, sûrs de leur force ne paniquent pas devant les pertes de ses tirailleurs et avancent résolument vers l'ennemi.

Les arquebusiers d'Urbino fuient !

L'aile gauche pontificale avance à toute vitesse !

Et l'aile droite aussi, elle est couverte au centre par une unité d'arbalétriers. Au loin, au fond, les derniers éclaireurs de Guillaume rentrent voir leur Mama !

Dernière salve de tout mes tireurs avant le choc inéluctable. Les ailes de l'armée Pontificale subissent des pertes négligeables, car la cavalerie est bien armurée. Par contre au centre, un bloc de piquiers prends du plomb dans le cul et perds une dizaine de troufions.
Cependant Guillaume, tout écumant, lance une formidable charge qui fait fuir mes arquebusiers.
Ces derniers se planquant derrière les piquiers.
Et c'est le choc !

La cavalerie mené par le Duc d'Urbino charge les Provisionati de Bologne.

Les deux phalanges de piquiers d'Urbino chargent les mercenaires de Trivulzio. Un seul objectif, tuer les Condotierre !

Sur mon aile droite, mes pauvres arbalétriers explosent sous l'impact des chevaliers Italiens.

La mélée est générale maintenant !

Les combats sont acharnés, aucune pitié n'est accordée par les deux camps, sur mon aile droite, un peu de lumière vient quand l'une de mes cavalerie lourde vient à bout de son homologue Pontificale. Mais au centre ainsi qu'à l'aile droite, après deux tours de résistance, mes forces partent en déroute devant la fureur d'Urbino.
Las, Giacomo Trivulzio et sa cavalerie fuient le champs de bataille.

La garde de Bologne fuit !

Après la déroute et la destruction de mes piquiers, ma cavalerie se carapate ! Giacomo est déjà loin !

Sûr de leur victoire, les Pontificaux ratissent le champs de bataille.

Victoire d'Urbino et de la Papauté !

Conclusion :

Giacomo Trivulzio a échoué à recruter des troupes supplémentaires pour renforcer l'ost de Charles VIII. Il franchit les Alpes avec seulement une poignée de cavaliers. Son souverain , étrangement n'est peu affecté par cette défaite et conclue que la fine fleur de la chevalerie Française va bientôt rabattre le caquet de ces Italiens.

A suivre....

Merci mon Niko pour cet excellent RdB

Très belle entrée en matière !! Mais pourquoi j'ai revendu mes Helvètes .... ah, oui, c'est vrai .... le manque de place !!

Dave-id l'ancien Helvète

Reprise des hostilités dans le Nord de l'Italie. Guidobaldo Ier Duc d'Urbino a  appris qu'un fort contingent de Suisses se dirigeait vers les Alpes pour rejoindre l'ost de Charles VIII.
Il faut a tout prix empêcher cette association d'heretiques.

Une force armée est alors rassemblée. Des contingents d'Urbino et de la papauté sont déployé.
Les cols Alpins sont verrouillés.
Les Suisses déboulent bientôt dans la vallée.
La bataille est inéluctable.


Les Pontificaux serrent les fesses toute bannières au vent.



Et les serviteurs du saint siège tapent le coup d'envoi. Lartillerie est efficace et commence à prelever un lourd tribut dans les rangs helvètes. Les cavaliers légers avancent de concert sur les ailes pour venir titiller les Suisses. Mais le gros de l'armée campe sur ses positions.
Ils ne connaissent que trop bien la réputation des helvètes au corps à corps.

A suivre...

Et c'est au tour des Suisses de jouer. Avance générale de ligne de bataille. Avec une armée sans artillerie et cavalerie, ou si peu, pas besoin de faire dans la finesse. Je conserve quand même une unité de piquiers en retrait pour éviter l'attaque par derrière si chère au boss.
Dénommée bascule de force ou syndrome de la ribaude.


Je continue à me faire pilonner par l'artillerie de Guillaume mais je joue le mépris.

Enfin un peu de contact. 🥰Sur on aile droite, l'un de mes blocs de piquiers impacte les Provisionati arborant les couleurs du Pape Alexandre VI.

Et ça meule velu ! Les enfants de cœur du pape ne veulent rien lacher.
Sur la même aile, mes piquiers font reculer la cavalerie de gitans de Guillaume. De même que sa cavalerie lourde qui n'aime pas les hérissons.

A suivre...

Au centre, mon avance continue. Les italiens vont bientôt sentir l'haleine chargée de mes amateurs de reblochon.
Sur mon aile gauche, la cavalerie de Guillaume, mitraille un peu mes helvètes sans grand enthousiasme. Et puis se décide à charger l'une de mes unités de tirailleurs.
Ils se gifleront pendant 2 tours.

Sur mon aile gauche, Guillaume décide enfin de lancer sa cavalerie lourde au contact de mes arbalétriers tirailleurs.
Ces derniers explosent au contact et le dernier survivant echappe à la poursuite tout en montrant ses miches au duc d'Urbino au comble de la rage.
Mes piquiers passent à droite de la dite cavalerie et charge et disperse l'arbalestrie de Guillaume.

Au centre, enfin, triple charge des Suisses. Les arbalétriers sur le canon, mes deux blocs d'hallebardiers sur les piquiers pontificaux. Après deux tours de combats, le centre Italien part en déroute.

Il en de même sur l'aile droite. Après 4 tours de combats féroces, les Provisionati paniquent à leur tour.
Les quelques archers Anglais venus en villégiature en Italie, ne demandent pas leur reste non plus !

C'est la fin pour les Pontificaux. Le duc d'Urbino a personnellement occis de ces mains le peigne cul grossier qui le narguait précédemment.
Mais un gros bloc de piquiers lui fait face.
Pas glop !

Les Italiens sont éparpillés façons puzzle.

La cavalerie lourde est intacte mais c'est trop tard.
Les Pontificaux quittent le champ de bataille le cœur lourd.

Conclusion :
Charles VIII peut désormais franchir le col du Montgenevre. L'invasion commence...

Les Français sont en Italie !

Charles VIII compte bien récupérer son trône de Naples. L'humeur est joyeuse dans le camp Français. Les fûts ont été mis en perce. Et notre bon souverain prends un repos mérité après la traversée éprouvante des Alpes.

Ah ces suisses ! De sacrés rustauds ! Mais de français, on a pas vu la début d'une paire de bourses...trop occupés sans doute

Les Français sont en Italie !

Une nouvelle partie de Warhammer Ancient battle avec le supplément Armies of Chivalry. 3000 pts de chaque côté avec Pascal jouant les Suisses et moi les Français.
Les Helvètes ont claqué tous le pognon que notre bon souverain leur avait octroyé pour s'offrir leur services. Et ces rustauds demandent une rallonge ! Le commandant de l'ost Française , Jacques de Trivulce ayant été ferme à ce sujet, l'affrontement est inévitable. Les quelques paysans ont quitté précipitamment leurs chaumières. Il est temps de faire parler la poudre.

Le déploiement de Pascal.
Le Gewalthut au centre comme il se doit.

L'aile gauche avec le Vorhut.

Une cavalerie légère en soutien.

A l'aile droite, le Nachut.


Le Suisse débute la partie et tout le monde fonce vers les Français et leurs alliés Italiens. Les amateurs d'évasions fiscales prient la vierge et tous les Saints devant la canonnade qui se profile.
Lors de mon premier tour, mon artillerie fait merveille et liquide 10 Suisses du bloc central de piquiers. Pascal devient soudainement tout pâle.
Par contre mes arbalétriers sont innéficaces. Sur mon aile gauche, mes gendarmes Italiens viennent menacer la cavalerie légère Suisse. Qui détalera bien vite.

Ma seconde cavalerie Italienne viendra provoquer l'aile gauche Suisse avec le soutient de mes Gendarmes Français. Ces derniers chargent un bloc d'hallebardiers Suisses et les détruisent . Ma First Charge a prévalu sur le Stubborn de Pascal !

Ma ligne de bataille derrière un mur continue de cracher la mort sur les Suisses. Si mon artillerie se montre à la hauteur, ce n'est pas le cas de mes arbalétriers et autres arquebusiers. Je dois le succès de mon artillerie à mes Maîtres artilleurs qui grâce à leur relance m'ont éviter de fachaux incidents de tir. J'ai du faire 6 misfire dans toute la partie.

La cavalerie Suisse s'est ralliée in extrémis en bord de table et revient dans le village abandonné.

Ma ligne de bataille continue de serrer les fesses et d'envoyer les enfers sur les Suisses. L'artillerie est toujours efficace et mes tireurs toujours aussi mauvais. Un certain équilibre en sorte !

Ca commence à sentir le bouc ! Et je trouve que les Suisses sont encore trop nombreux. Mes fantassins connaissent des soucis d'étanchéités.

Sur mon aile droite, ma cavalerie Italienne menace un flanc des hallebardiers Suisses. Mais leurs copains piquiers viennent à la rescousse. Il faut absolument que je craque cette unité en un coup.

Sur mon aile gauche, les baiseurs de chèvres se rapprochent an catimini à travers le village silencieux.

Avanti ! Je lance la charge sur les hallebardiers !

Et c'est là que ça a commencer à merder ! Les Suisses tiennent ! Leur Stubborn fait le boulot ! Panique de mes cavaliers qui sont chargés par les piquiers. Heureusement , ils sèment leurs poursuivants. Mais le drâme, c'est que mes Gendarmes Français, crème de la crème de mon armée , paniquent à leur tour ! Ils étaient pourtant dans une position des plus favorable pour charger le cul de ces terribles piquiers.

Au centre, Pascal lance une charge générale. Mon canon est détruit, mes arbalétriers préfèrent fuir !

La confiance à changer de côté !

Mes hallebardiers engagent sans trop y croire le Gewalthut. Ils tiendront deux tours avant d'être éparpillé façon puzzle.

Mes Piquiers Français restent insensibles à tant de malheur et raffermissent leur position derrière le mur.

Les Suisses chassent mes arbalétriers du champs de bataille. C'est ce qu'on appelle une percée !!! Mes piquiers se réarticulent sous les hurlements de Jacques de Trivulce.

Enfin un moment de satisfaction quand mes gendarmes Italiens percutent le flanc d'une unité de piquiers en fâcheuse posture. Mais l'helvète ne panique pas. Flûte !!!

Ma seconde unité de gendarmes Italiens se rallient mais elle fait face à pleins de Suisses énervés. Elle finira par être détruite dans un choc terrible que le reporter de presse envoyé sur place à éviter de photographier pour épargner les âmes sensibles.

Et bien non finalement ! Voici sous vos yeux horrifiés le massacre de mes Italiens.

Ma gendarmerie Française qui s'était ralliée , fuira après un corps à corps désastreux avec une unité de piquiers Suisses. Le honte !!! Au moins ils se rallieront en fin de partie pour sauver l'honneur.
Enfin, pour conclure, les Suisses débouleront dans ma zone de déploiement et de féroces corps à corps s'y dérouleront. Mais personnes ne craquera. Y compris l'unité de piquiers Suisses chargée de dos par mes gendarmes Italiens. Il demeurera plus que 6 figurines sur un effectif de 30 ! Mes braves Piquiers Français sauont tenir la dragée haute au Gewalthut de Pascal. Grâce en autre à Jacques de Trivulce et de ma grande bannière qui donneront de leur personne.


La bataille se termina enfin. Après décompte, Pascal perds 940 pts et moi 1101 pts. Match nul ! Mais victoire morale pour les Suisses.

A suivre...

Excellent rapport de bataille, palpitant à souhait !

Nous avions jurés par serment :

"Nous voulons être un seul peuple de frères,
Ne jamais nous séparer lors d’une difficulté et d’un danger.
Nous voulons être libres comme le furent nos pères,
Plutôt la mort que de vivre en esclaves.
Nous voulons croire en Dieu le plus haut
Et ne pas éprouver de crainte du pouvoir des hommes."

Guillaume Tell Acte II, scène 2

Une très bonne partie et de bonnes rigolades.....