[ WAB Antiquité ] Indiens contre Gréco-bactriens, l'Histoire, la vraie

A la charnière des IVème et IIIème siècles avant JC, aux confins orientaux de l'empire macédonien, orphelin du Grand Alexandre, un roitelet Indien a le toupet de contester l'autorité du satrape Tuladanlos, légitime détenteur de l'autorité séleucide en Bactriane et sur les rives conquises de l'Indus.

Aussi sec, le noble macédonien appelle ses phalanges de colons, ses affidés sakas et indiens, pour marcher contre l'impudent. De son côté, le révolté est bien décidé à bouter les étrangers de l'Inde sacrée.

En ce dimanche du début du mois d'août, Niko et moi jouons une partie à WAB, 3000pts de chaque coté. Niko joue Indiens classiques, je joue gréco-bactrien.

La bataille s'annonce comme étant une démonstration de la supériorité grecque sur ces chamarés indiens


Il vrai que les révoltés ont de l'allure, Niko ayant peint son armée avec le brio habituel  










Du coté grec, on est assez inclusif...à coté des lourdes phalanges de colons grecs, éléphants, sakas et indiens ajoutent une touche exotique

Et bien ça commence fort ! Et puis c'est sympa ce voir son armée de face , j'ai pas l'habitude.

Prenant certainement conscience de l'outrecuidance de sa rébellion, le roitelet ( un péquenot ) indien est paralysé face à la marche grecque. Dans un ordre digne de l'harmonie du cosmos, les phalanges s'élancent vers les lignes indiennes, qui restent sur leur position (lâches qu'ils sont).







Un petit incident, cependant ; les cavaliers sakas s'avèrent incapables de maîtriser l'aversion de leurs montures pour les éléphants ; ahahah, qu'ils sont comiques, ces sent-la-pisse, s'exclame Tuladanlos, décidément d'humeur joyeuse

Les phalanges poursuivent leur avancée, sous les volées de flèches particulièrement inefficaces de indiens ; Tulandanlos, sûr du soutien des dieux, néglige un pachiderme fourbement placé sur les flancs de sa phalange.

Ses redoutables éléphants marchent sur l'ennemi.


Alors, les indiens juchés sur le pachyderme chargent de flanc les grecs.



Et là, sans que l'on puisse l'expliquer c'est le drame : Arès abandonne les siens. Non seulement l'invincible phalange craque et se fait rattraper par la Bête, mais la seconde se trouve aussi emportée dans la déroute...que peut-on contre la colère ou le dédain des dieux ?


La colère des dieux est terrible, puisqu'un éléphant des alliés indiens de Tuladanlos et l'un des grecs entrent en furie et quittent la mélée


En revanche, les sakas reprennent le contrôle de leurs chevaux et reviennent participer à la bataille !

Sur le flanc gauche gréco-bactrien tenu par les indiens alliés à Tuladanlos ( les braves gens ), les rebelles chargent une unité de tirailleurs qui commençaient à leur marcher sur les sandales, et les dispersent



Le dernier éléphant grec charge la bête démoniaque ayant détruit la phalange principale, et le fait détaler


Les phalangites en déroute se rallient enfin


Ce qui place le flanc droit indien en fâcheuse posture


Tandis que les sakas jouent au chat et à la souris en faisant bien peu de dégâts

Le baroud d'honneur des phalangistes ralliés démolit le flanc gauche indien, dont il faut noter la bravoure


A noter la belle prestation des Hommes des bois indiens, fumeurs d'herbes psychotropes, qui passèrent la bataille à fuir dans la direction opposée à l'ennemi...


Qu'est-ce que la victoire, la défaite ? Seuls les dieux sont maîtres du destin des Hommes ! Tuladanlos médite cette vérité, alité sur la civière en chemin vers la capitale de sa satrapie. Zeus ne peut abandonner ses enfants partis aux confins du monde pour chanter sa gloire ! Le retour des grecs sur l'Indus promet d'être une épopée glorieuse.

Très jolie partie toujours full peint c'est un délice.  Bravo les gars