[WFB] Montjoie !

Le Duc Archy Mailingat de Bigoine jeta toutes ses forces et un regard en arrière vers ses bannerets, Lord Sanuy de Noss, Sir Ysard Hamassay et Jeoffrey du Comte Ybuhabe.
Ce fier noble bretonnien chargeait à la tête de ses chevaliers, une horde d'orques infâmes. Sur la lice, avec un léger temps de retard (merde, c'est lui le général quand même !) chacun de ses nobles compères faisait de même, menant leur suivants à brides et couilles rabattues, visière baissé et lance levée, prête à se coucher à l'impact comme ribaude au tintement d'une bourse...
La veille dans la grand salle du château, et à grand renfort de vins estalliens les rodomontades fusaient nombreuses et fleuries, chacun défiant son compère, faisant étalage de ses prouesses martiales, passées mais surtout à venir ! L'ost du duché avait été rassemblé ; ban et arrière ban au matin partiraient chasser une horde de peaux vertes qui mettait le pays en coupe réglée, et chacun des jeunes nobles menant une troupe aussi impétueuse que lui ne pensait qu'à écrire son nom en lettre de sang et d'or dans les archives des quêtes de la Bretonnie.

Ce scénario pour Warhammer se joue avec une armée de bretonniens constituée de quatre unités de Chevaliers du Royaume, chacune menée par un noble (un général, une grande bannière, et deux paladins).
Ces personnages bretonniens, peuvent être équipé d’objets magiques et de vertus chevaleresques de façon décrite par leur livre d'armée.
Une ou deux damoiselle du Graal peuvent être prises (de préférence par derrière !) dans l'armée, mais aucune ne doit être incorporée dans une unité de chevaliers, ainsi qu'un trébuchet.
En sus de ses chevaliers, chacun des nobles est aussi assisté d'une unité obligatoire d'hommes d'armes, d'archers ou de sergents montés.

Face à eux une armée de pas bôs (Orques et Gobelins, Hommes-bêtes Chaos, Démons, etc...) de taille égale se déploie en premier. Puis le joueur bretonnien déploie des troupes, ; à l'issue du déploiement, le joueur adverse peut permuter 1d3 paires unités, puis il joue en premier, le joueur bretonnien étant en train de prier la Bénédiction de la Dame.
Le champ de bataille est globalement dégagé en son centre,  aux quatre coins des zones de déploiement, une ferme, deux bois et un terrain difficile sont disposés.

La partie se compte en points de victoire usuels, mais noter séparément ceux infligés au final par chacun des nobles et des troupes qui leur sont dédiées (les magiciennes, ou l'éventuel trébuchet sont indépendants), le joueur bretonnien parie ouvertement sur un de ses nobles, si celui ci emporte plus de points de victoire que ses challengers, ceux ci sont doublés. Si ce noble est tué, ou pour chacune des unités de sa suite détruite, les points de victoire correspondants sont doublés pour son adversaire.

C'est rigolo ça. A tester.