La Quête Périlleuse !

Nous voila à nouveau Mathieu (Patatovitch) et moi reparti dans une campagne Warhammer d'un autre age...
Ce coup ci il s'agit de Quête Périlleuse (que vous pouvez trouver dans cette mine d'or des aficionados du monde de Wahammer qu'est le verrahrubicon.free.fr) opposant Bretonniens aux Elfes sylvains.

Nous avons commencé par jouer le scénario 2, la bataille des tentes, car je suis plus porté sur la grosse marave que l'escarmouche (et par manque de créneaux aussi....) mais notre parie fut rapide, et donc nous décidâmes Messire Guillaume, qui venait de se prendre une méchante déculottée à WAB avec ses Anglais HYW (majoritairement constitués de vieilles figs de Bretos ! ) a rentrer en lice, histoire de se refaire la cerise.
Grand aise lui fit car il tôla de belle manière ses opposants montrant au monde que la joute chevaleresque, c'est une affaire d'homme et non pas de lopette glabre et parfumée (fut elle écolo ), non mais !

La lice :


Et les jouteurs :




Je vous livre les images des rencontres laissant à Mathieu et Guillaume, le soin de les commenter












A suivre la geste de la Bataille des Tentes    (après un café !)

Donc, si on résume le film, les preux chevaliers de Bretonnie ont fait mordre la poussière à leurs adversaires des Royaumes Sylvestres.
Normal quoi, les nobles s'en retournent en leur castel, toucher les dividendes des délices promis par leurs dames en cas de victoire (les dames de bretonnie on pour coutume d'accrocher au bout de la lance de leur élu, des étoffes. Plus ces étoffes sont proches du corps - en particulier des régions sud de leur anatomie - plus la promesse de délices est enivrante pour le chevaliers, toujours avides de feu d'artifesse), le bas peuple est heureux, quelques gorets sont mis en broche, des fûts sont en perce, les ribaudes s'allongent tandis que les ménestrels et autres trouvères s'en donnent à cœur joie...

Las, l'Elfe est arrogant (fut il rural ou non), et un perfide commando se joint à la fête, déguisé en cati et en mini afin dépouiller les tentes des bretonniens, des trésors et objets magiques qu'elles recèlent...
Mais un chevalier, Guillaume de Graves, va se dresser face aux sournois envahisseurs (l'épouse de Guillaume, Dame Cunégonde venant de décoffrer de solides jumeaux peu de jours auparavant, étant ce ce fait plus portée sur la nursery que la salle de jeu au niveau de ses régions septentrionnales) et à la tête d''un solide parti d'hommes d'armes plus ou moins sobres, va se porter sus à l'envahisseur !



Les vils Elfes revanchards et mauvais joueurs






L'ost de Messire Guillaume

Et la Bretonnie tape le coup d'envoi !

D'un seul élan, amenés par Guillaume de Graves, sergents et gens de pieds s'élancent sus à l'ennemi, bousculant les derniers ivrognes et autres saltimbanques qui titubent (ou vomissent) au milieu du camp.




Les archers déchaînent les enfers, mais faut il rappeler que le vin bretonnien n'est pas particulièrement propice à la visée laser !

Les sergents montés tentent d'appliquer la manœuvre des Cuisses de la Ribaude.



Les elfes à leur tour s'organisent et font pleuvoir une grêle de flèches sur la bretonnie, Guillaume accaparant la plupart des tirs, mais a robustesse légendaire fut un défi aux traits perfides qui le prenaient en chasse !
Las, un mage, d'une vile incantation transforma en torches humaines la moitié d'une compagnie de guisarmiers !
Mais les fouilles des damnés pillards furent vaines, aucun objet magique ne fut trouvé ce tour ci.



Les sergents montés, ayant vu l'un des leurs vider les étriers sous les flèches elfes, chargent les danseurs de guerre, las ! Ces derniers leur mirent une pâtée mémorable, et les survivants du régiment perdirent leurs moyens (une riposte pitoyable !) et le contrôle de leurs sphincters pour s’enfuir hors du camp !



Les ribauds, continuent leur avance déterminée sous les flèches elfes.
Guillaume, quant à lui, en un geste plus sensé que chevaleresque, se soustrait à la vue des Forestiers qui avaient de leurs flèches, un contrat sur sa pomme ! (le premier qui dit qu'il s'est planqué lui en répondra à l'aube, les armes à la main !   )

Une ombre sinistre passa au dessus de mes éclaireurs...
Et la mort fondit du ciel, d'immenses rapaces montés d'un guerrier elfe taillèrent en pièce des pauvres paysans, plus calibrés pour la chasse que pius la guerre...





Un parti de guerriers chargea un de mes blocs de vougiers, l'autre fut pris à partie par le magicien elfe qui en carbonisa les trois quarts (bon, ceux là s'étaient déchirés à la gnôle, ce qui les rendait plus inflammables que ceux qui étaient tombés sur des fûts de bière !)



Mes vougiers (sans doute les plus sobres de l'ost) surprirent par leur résistance et leur férocité les arrogants guerriers elfes, qui détalèrent devant la vindicte des lames d'hast, qui les embrochèrent dans la poursuite. Le sort des guerriers fit perdre leur nerfs aux danseurs de
guerre qui détallent à leur tour hors du camp !

Mes lanciers aux effectifs bien diminués chargent les archers elfes au milieu desquels opère le mage sylvestre, ces vaillants roturiers combattront jusqu'au dernier homme trois rounds durant, empêchant ainsi le mage de nuire pour ce temps, et se payant même le luxe de faire douter les elfes.
Ces braves hommes d'arme seront faits sergents, à titre posthume...



Mes archers se tournent alors pour contrer les menace des guerriers faucon, las leur tir imprécis ne leur fera pas grand mal, et ces braves archers finiront par quitter la lice, une fois que le terrible mage elfe aura grillé une bonne partie de leur effectif !



Mes vaillants vougiers, chassent du camp les derniers archers elfes (que leur vis à vis bretonniens avaient bien diminués en une chanceuse phase de tir au tour précédant rappelons le).
Pendant ce temps, le général sylvestre, joue à cache cache avec Guillaume au milieu des tentes !



Or, dans les antiques ruines à l'orée de la forêt de Loren, un mage mystérieux contemple la bataille...


Dernier succès bretonnien, une volé de flèche bien sentie de mon dernier régiment d'archers met en fuite les guerriers faucons.
Mais le mal est fait, de nombreux objets magiques ont disparu...



Une partie une fois de plus palpitante face à l’extraordinaire Patatovicth et ses merveilles Citadels vitage.
Warhammer est toujours autant un jeu génial, et les vieilles campagnes, si riches, lui donnent une saveur incomparable et s'adaptent très bien à la V8.
Merci à toi Mathieu de faire vivre cette passion  

Mais craints le courroux des chevaliers de bretonnie, aux prochaines parties, tes elfes auront à affronter autre chose que des paysans déguisés en soldats    !

Les photos sont magnifiques !
C'était aussi une partie très sympa. Elle était tendue et il n'y avait que 2x 1000pts sur la table. Comme quoi, c'est pas le format qui fait l’intérêt !
Merci Cyrille !

Les elfes ont donc volé le Calice de Chalotte (un objet qui n'a aucun intérêt mais qui va pourtant être la cause des prochaines batailles) et le "coffret du gland magique" (+1D6 Dryades).
J'aurais bien aimé trouver le dernier : un vieux bâton noueux qui m'aurait donné un homme-arbre en plus à la dernière bataille !

Coffrer le gland magique dans le calice de Charlotte pour une histoire de bâton noueux, voila un thème qui aurait pu venir de chez Marc Dorcel  
Vivement le suite de la campagne

Voici le déroulé des joutes :

Joute n°1 : Agravain de Beau Geste contre Athelwyn d’Athel Loren
Le destin a voulu que les héros de la geste s’affronte dès le premier moment. Agravain fut désarçonné dès le premier choc par son outrecuidant adversaire.
Il lui faudra venger cet affront ! Heureusement, son histoire encore à écrire et les soins des prêtresses de la Dame l’ont remis sur pied rapidement.

Joute n°2: Jean de Ponthieu contre Gyferth des Bois de Chênes
Le chevalier brise deux lances contre son robuste adversaire, mais l’elfe sylvain est blessé par la force dont fait preuve le vaillant chevalier.

Joute n°3 : René de Guysne contre Aelryc le Haut
René brille en arrachant le cimier de son adversaire dès le premier passage. Au second, c’est une selle vide que laisse l’orgueilleux seigneur sylvain.

Joute n°4 : Louen d’Artenois contre Wykas des Ormes
Dès la première passe, le chevalier Louen ne laisse aucune chance à son adversaire elfe qui va rejoindre le foin de la lice sous les huées du public.

Joute n°5 : Guilbert de Bois D’Auverne contre Bloedh le Téméraire
Le malheureux Guilbert D’Auverne est pris en traître et le coup heurte le heaume. Le preux chevalier tombe au sol inanimé.

Joute n°6 : Gaufrey de Querny contre Cuthrun le Loup
Plein d’une juste fureur à la vue de Guilbert de Bois D’Auverne en sang, Gaufrey éperonne vigoureusement sa mouture. Son vil adversaire vide immédiatement ses étriers.

Troisième volet de cette campagne : "Le pèlerinage mystérieux"
Un ost escortant un convoi de reliques tombe dans une embuscade en forêt de Loren...











Dès le premier tour, les dryades chargent les archers déployés en tirailleurs qui flanquent le convoi, ceux-ci reçoivent l'ordre de se replier... las, ils vont fuir !
Le mage passe son sort d'un magnifique fiasco ! Ce dernier décimera son unité d'archers, mais ne fera aucun mal au convoi !
Les flèches à charge creuse des forestiers éliminent la moitié de mes Chevaliers de la Quête (oubliés de la Dame ce soir), mes sergents subissent un sort identique et fuient...

Mes hommes d'arme chargent les danseurs de guerre, mes archers continuent à fuir et mes deux derniers sergents se rallient et vont distraire les dryades du convoi. Convoi qui progresse de 2d6, soit... 3p. Mais la cavalerie arrive !



Alors que Mathieu crame un parchemin de dissipation pour contrer une tempête de feu, mes vougiers mettent une peignée monumentale à des bien peu inspirés danseurs de guerre ! Qui fera paniquer les archers sur leur droite.



Les dryades chargent mes sergents, qui fuient sagement, pour finir contre les Chevaliers de la Quête et leur général Aloys de Monjoie en un combat d’usure sur plusieurs tours que mes chevaliers finiront par gagner (en fait leur champion et le général !)



Bon, si l'homme arbre fut réticent un première fois à charger le convoi, baigne d'une aura mystérieuse, il lui tomba dessus au tour suivant, après que les archers sylvestres l'eurent bien entamé.



Las, les archers sylvestres chargent rattrapent et massacrent Eléannore de Quenelles, Prophétesse du Graal de son état...



Hélas, Aloïs de Monjoie et son suivant ne pourront secourir le convoi, entre les flèches des forestiers et le sort de leur mage, ils rendront leur âme à la dame (qui était aux fraise hier soir !)



L'homme arbre retournera la chariot de reliques, celles ci seront jetées dans un fleuve, et dispersera la foule de pèlerins...
Triste journée pour la Bretonnie, et des hommes arbre pour la bataile finale !

Merci Cyrille !
C'est sur le Verrah Rubicon.

Ce soir, dernier volet de cette campagne "La bataille de l'arbre aux écus "
En attendant de vous rédiger le RdB contre Patatovitch, je me fends d'un peu de teasing

La table :


L'arbre aux écus (ou encore le motif de fâcherie )


L'Ost d'Agravain de Beaugeste


Archers et chevaliers du Royaume


Hommes d'armes (Vougiers), Sergents et Chevaliers Errants


Messire Agravain à la tête des Chevaliers de la Quête




Dame Isabeau (Grande Bannière) menant les Chevaliers du Graal




Et pour quelques archers de plus...


La suite demain

Après avoir changé de figurine de général (celle présentée ci dessus 'était faite salement poutrer le mois dernier ) et échangé une de mes deux unités d'archers contre une d'homme d'arme pour coller aux restrictions du scénario, nous levâmes un voile impudique sur la terrible tragédie qui allait se jouer ce soir...





Nous avions tous deux de sournois éclaireurs





Les princes elfiques dans le marais.



Toute la splendeur de l'ost d'Agrvain de Beaugeste.





La colline de l'arbre aux écus.



Bon, au lieu de charger tout ce qui bouge à brides et couilles rabattues en hurlant "Montjoie", les Bretoniens descendent de leurs destriers, s'agenouillent vers les ruines de la chapelle du Graal et commencent à prier !
Les perfides Elfes en profitent pour jeter leurs coursiers sur les vougiers  à droite, et un homme arbre, sous une pluie de flèches aussi précises qu'inefficaces engage les archers !



Les guerriers faucon se positionnent pour menacer les flancs de l'ost bretonnien. Les archers s'avancent en bordure du marais.

Après voir planté son gland en terre (tss, les mœurs dépravées des Elfes...) pour faire pousser cinq dryades, le mage elfe Yolath carbonise cinq écuyers à pieds, mais les héroïques survivants gardent leur calme malgré leur isolement.
Il s'en prend alors aux chevaliers du Graal, qui perdent un seul des leurs (merci à La Dame !).
Si le reste des archers elfes, gênés par la brume étrange qui s'est élevée des marais après que leur prince  Athelwyn d'Athel Loren ait jeté dans la rivière le calice dérobé lors du tournois de Quenelles, ne trouva pas de failles dans les armures es chevaliers, les forestiers firent un carnage dans les écuyers montés qui surveillaient les arrières de l'ost !

Et c'est là que ça a commencé à merder...
Car si les archers on serré les dents et les fesses face à l"homme arbre, mes vougiers subirent des pertes stalingradesques, et malgré leur indomptabilité due aux bonus de rangs, ils débandèrent comme un centenaire sans viagra devant la photo de sa belle mère en gaine Playtex, furent massacrés dans la poursuite qui amena les cavaliers sauvages dans le dos des écuyers montés qui avaient survécu à la grêle de flèche des forestiers !



A suivre...

L'attaque est la meilleure des défense ! Agravain entraîne ses Chevaliers de la Quête sus aux archers dans les marais, les fourbes tournent les talons, mais sont rattrapés et piétinés par les fiers destriers... Las, la moitié de la troupe sera engloutie par les perfides marécages...



Le reste des chevaliers, circonspects, s'approche en bordure du marais, pour porter l'estocade sur l'objectif au tour suivant ! Les vougiers à gauche s'avançant pour les flanquer.



A ce moment, mes écuyers à pied savent qu'ils vont mourir... Ils s'avancent donc avec détermination vers les archers elfes qui menacent leurs chevaliers, et d'un tir désespéré en envoient quatre ad patres !



D'un revers négligeant, Athelwyn décapite les deux sergents montés, puis reforme sa troupe en direction des chevaliers bretonniens.





L'homme arbre fit parler toute la fureur des antiques frondaisons de la forêt de Loren... annihilant les archers qui tentaient une résistance désespérée, ce qui eu pour conséquence la fuite lamentable des vougiers...





Et la ce fut l'hallali, le chasseur devint gibier...



L'homme arbre et les guerriers faucon chargèrent le flanc des Chevaliers Errants, Athelys et ses Cavaliers Sauvages celui des Chevaliers du Royaume. Les Dryades chargent les écuyers à pieds, qui fuient de peur devant elles, quittant la table...



Alors que Yolath massacre totalement les chevaliers du Graal, blessant de surcroît Isabeau de Quenelle, la grande bannière de l'armée, une tempête de flèches anéantit les suivants d'Agravain.
Les Cavaliers Sauvages firent un massacre, du coup les Chevaliers Errant et Isabeau de Quenelle furent pris de panique et fuirent au cul des gueux, abdiquant tout dignité...
L'ost de Bretonnie avait été totalement balayé du champ de bataille !



Seul, au milieu des marais, Agravain de Beaugeste lança un dernier regard à l'arbre aux écus, dont les racines semblaient broyer les ruines de la Chapelle du Graal. Il jeta son épée dans la fange, descendit de cheval, congédia sa monture d'une tape sur la croupe, se défit se son armure et, recommandant son âme à la Dame du Lac, s’enfonça lentement dans la vase....

Voila qui clos cette palpitante campagne, un régal à jouer (malgré le résultat !)
Jouer avec scénario est un régal, surtout avec Maître Patatovitch qui est un modèle de joueur, tant dans l'esprit du jeu que par ses superbes armées vintage.

L'an prochain, on se lance dans la Rancune de Drong ! Ça va saigner

Merci Cyrille !

Belle bataille qui tourna court malheureusement pour les pieux Bretonniens.

Deux expéditions annihilées en Loren (le pèlerinage et la suite d'Agravain) coup sur coup. Nul doute que les habitants de Quenelles n'oseront même plus ramasser du bois mort.

Sinon j'ai laissé au club les 10 forestiers perchés sur leur colline. Je les récupèrerai l'année prochaine.

patatovitch a écrit:...
Sinon j'ai laissé au club les 10 forestiers perchés sur leur colline. Je les récupèrerai l'année prochaine.

Oui, je les ai embarqués dans un de tes drakkars pour les garder au chaud
(en fait y sont à la poubelle, chuis une gros rancunier )