[WAB] Si le Perse c'est lucide, le Gaulois l'est moins !

Et me voici de retour à WAB, pour une partie en antique contre Matthieu (alias Ogier) avec l'entrée en lice pour WAB de mes Séleucides contre ses Gaulois (joués en liste Galate) le tout en 3000pts issus du supplément AoA V2.





Nous nous sommes somptueusement octroyés le cours central afin d'avoir nos aises.
Nous misâmes tous deux sur le centre, les Gaulois y positionnant trois warbands, dont les frénétiques fanatiques, ainsi que leur principaux chefs (Boss et Grande Bannière), je leur y opposait un "Wedge" de Compagnons, une phalange et mes terribles Thorakites, accompagnés d'Hector Thapalachias, mon général (les deux camps étant bien entendus flanqués de petit personnel.



Je verrouillais ma senestre par un éléphant et des peltastes faisant face à ses chariots et un cohorte de latins dévoyés, et tout au bout de mon dispositif de fringant cavalier léger devaient se faufiler par les marais (des p'tits gars qui aiment bien emprunter des chemins boueux )
A ma dextre, appuyé par des archer crétois dans les bois, une seconde phalange et un éléphant, plus loin une Agéma, elle aussi en Wedge, et sur la colline tout à droite, une catapulte, là pour endiguer les velléités de débordement de l'impétueuse cavalerie gauloise.

Et les Séleucides tapent le coup d'envoi. Hector Thapalachias optant pour une ligne homogène et disciplinée, hormis les cavaliers légers qui tentent de contourner le flanc celte.






Ma phase de tir fut cataclysmique !
Un pélot de catapulte à guidage laser explosa la quasi moité de la phalange de mercenaires grecs de Matthieu, ces derniers firent une prompte volte face vers le bord de la table ! Une flèche de l'équipage de mon éléphant cloua un chariot et les crétois se jouèrent des armures gauloises (Ogier a passé sa soirée à foirer toutes ses sauvegardes !)





Les Grecs se rallient, alors que d'une discipline magistrale le teste de Galates s'avance pour se mettre à porté de javelot, m'envoyant ad patres un peu de petit personnel, mais rien de bien inquiétant.

Mon Agéma à droite, charge le Warband qui lui fait face, le défait promptement, mais ces Gaulois lui firent la preuve qu'ils courraient mieux qu'ils ne se battaient ! Et ils coururent jusqu'au coup de sifflet final !



Mes cavaliers légers vinrent sans succès, malgré les tirs de soutien de mon éléphant, taquiner du javelot les chars celtes.
Et tandis qu'à ma droite, je m’empêtrais en manœuvres foireuses de marche et de contre marche entre phalangistes et éléphant, reculant mon Agéma victorieuse (car si le Warband ça peut passer sous le sabot d'un cheval, une phalange grecque revancharde, c'est pas la même limonade !) ma catapulte avec l'efficacité d'un canon de 88 explosa la moitié de la cavalerie gauloise, mais ces fiers nobles, serrant les dents et les fesses continuèrent leur charge éperdue à brides et couilles rabattues à travers la plaine !



Alors que le Warband défait continue sa fuite face à mon Agéma, les nobles (bien) monté emplafonnent mon artillerie et massacrent ses servants avec une sauvagerie fortement teintée de férocité !





Au centre, le général Gaulois envoie son Warband sus aux Thorakites eux mêmes accompagnés du mien, qui lance alors un défi à son adversaire, celui-ci le relève, mouline dans le vide à grand coup d'épée en bois pour finir par se faire embrocher un testicule par le Xiston de mon distrait général qui avait oublié que cette arme lui permettait de frapper en premier !
Las, les armes celtes furent incapable d'égratigner les armures de mes soldes et disciplinés fantassins, qui sur deux rangs, rendirent alors aux barbares la monnaie de leur pièce, et en grosse coupures ! Défait d'un point Matthieu rate son test, constate amèrement qu'il s'est positionné trop loin de sa grande bannière pour bénéficier de sa relance... et perd son général et le Warband dans la poursuite qui s'en suit...

Mais le courage celte n'est plus à démontrer, à part quelques menu fretin seuls les chars, qui avaient pourtant explosé sans formalisme mes cavaliers légers qui s'étaient montrés un tantinet trop entreprenant à leur endroit - leur envers étant en cooccurrence plus conseillé pour les empapaouter, furent sensibles à la mort de leur général.
D'autant plus que mes Compagnons avaient préféré le repli (qui a dit la fuite ? ) face à une charge de warband au pied de la colline du lac !



Mais bon, avec un commandement de 9, le ralliement fut chose aisée, et je réorganisais mes lignes (avec toujours à droite, une phalange et un éléphant dont je ne savais que faire !) continuant à prélever quelques pertes du tir de mes Crétois.



Ratant le test Warband, la troupe de la grande bannière de Matthieu, charge, conjointement aux fanatiques (obligés par leur frénésie) ma phalange au centre.
Las, les pauvres nudistes s’empalèrent sur les fermes sarisses macédoniennes, remplaçant illico leur soif de combat par une frénétique envie de courir !
L'autre Warband ne tint ses rangs que pour se voir chargé et volatilisé au tour suivant par mes Compagnons, sonnant le glas des ambitions galates sur cette partie de nos tables de jeu...  



Cela faisait plus d'un an que je n'avais pas joué à WAB, ce fut d'ailleurs contre les Gaulois de Matthieu, avec mes Véhemdées.
Finalement j'y ai pris du plaisir (et même beaucoup), mais je trouve que ces pauvres barbares ne sint vraiment pas avantagés par cette règle.
Nous ferons donc la revanche en Hail Caesar prochainement  

Et oui... il arrive qu'on ne puisse que constater certains déséquilibres !

J'ai pourtant respecté la logique gauloise. foncer droit devant !
Nous avons un gros problème de fabrication d'armure à résoudre rapidement.
En tout cas, la puissance de l'empire Seleucide n'était pas aussi déclinante qu'on nous l'avait vendu...